Disparition de Roland THOMAS, doyen de la 1724° Section
Avant d'évoquer le passé de Monsieur Roland THOMAS, ancien résistant-déporté, dernier survivant du maquis de Grandrupt-de-Bains, je souhaite mettre en avant le fait que notre doyen aura été, jusqu'à son dernier souffle, un fidèle parmi les fidèles, très impliqué envers le devoir de mémoire. C'est ainsi qu'il me rendait visite, accompagné de sa petite-fille Laurence, afin de me remettre, en signe d'amitié, une plaquette témoignant de son parcours, quelques heures, seulement, avant de nous quitter à l'aube de ce 24 juillet 2023. Ce document retrace son parcours de résistant-déporté et son implication envers le devoir de mémoire, auprès des plus jeunes générations, notamment, auprès des collégiens et lycéens lorrains, afin que, selon la formule consacrée, "plus jamais cela"…
Roland THOMAS est né le 8 novembre 1921 à Châlons-sur-Marne, ville où son père est employé de chemin de fer. À la suite d’une mutation à la gare de Bains les Bains puis à celle de la Chapelle-aux-bois, la famille THOMAS s'installe dans les Vosges. A la fin de sa scolarité, le jeune THOMAS entre en formation de garçon boucher, d'abord à Thaon, puis à Xertigny et enfin à Darney.
A la déclaration de guerre en 1939, Roland, âgé de 18 ans, suit une préparation militaire en vue d'un engagement dans la garde du territoire principalement chargée de lutter contre les actions de la "5ème colonne" (réseau d'espionnage allemand).
En juin 1940, c'est la débâcle des troupes françaises, submergées par l'armée allemande. Le 20 juin 1940, le responsable du centre de la préparation militaire de Darney, souhaitant convoyer ses jeunes recrues vers le sud, afin d'échapper à l'avance allemande, réquisitionne un camion de la laiterie locale et les escorte jusqu'à Cahors. A la signature de l'armistice du 22 juin 1940, Roland et quelques autres camarades décident de rejoindre l'Angleterre via l'Espagne. Si ce chemin peut paraitre, à priori, surprenant, il permet de rejoindre Gibraltar, territoire britannique.
Il sera, d'ailleurs, emprunté par de nombreux jeunes français, souhaitant rejoindre les Français libres du Général DE GAULLE. Toutefois, si ce chemin semble plus immédiat, il ne sera pas toujours sans difficultés et sans embuches… Après plusieurs vaines tentatives de passage de la frontière espagnole, la petite troupe décide, alors, un repli sur Carcassonne où tous s’inscrivent comme réfugiés. Roland THOMAS recherche, alors, du travail et trouve un emploi de garçon boucher au bourg voisin de Capendu. Toutefois, rattrapé par les obligations imposées par Vichy, il se voit ainsi contraint, soit d'intégrer les "chantiers de jeunesse", soit d'effectuer son service militaire dans l'armée d'armistice. Refusant l'un et l'autre de ces deux impératifs, il décide alors de retourner chez ses parents, à la Chapelle aux bois en zone occupée, impliquant, toutefois, le délicat passage de la ligne de démarcation vers Dôle dans le Jura.
Peu après son retour dans les Vosges, il est embauché à la SNCF service "voies et bâtiments". Parallèlement à cet emploi, il adhère aux Forces Françaises de l'Intérieur (FFI Région C Groupe 2 Zone sud ayant pour chef le garde forestier Mr HELLINGER).
En mars 1943, le régime de Vichy, pressé par l'occupant, instaure, avec un certain zèle, le Service du Travail Obligatoire. Ce redouté STO enjoignait, à chaque jeune français requis, d'aller travailler en Allemagne au profit de la machine de guerre nazie. C'est, aussi, dans ce cadre que la SNCF dû fournir des agents à la Deustsche Reichbahn, la SNCF allemande. Refusant cette collaboration, Roland se voit, alors, contraint de quitter la SNCF et devient, ainsi, aux yeux de Vichy, un réfractaire au STO, un ennemi traqué par la milice. Afin d'échapper à une arrestation lors d'un contrôle, il change d’identité et devient Roland DUBREUIL. Il doit surtout trouver un abri sûr où il peut séjourner et travailler afin de subvenir à ses besoins. Son ancien patron, Mr BRIFFAUT, boucher à Darney, lui trouve d'abord un abri dans une ferme de Relanges puis un emploi-refuge chez son beau-frère, Mr Louis JEANTROUX, boucher à Monthureux- sur- Saône.
C'est donc, tout naturellement et fort logiquement, que Roland THOMAS sera contacté en vue d'un recrutement au maquis de Grandrupt-de-Bains, structure dont la mission assignée consistera à épauler les troupes alliées venant de l'ouest et du sud pour libérer d'abord d'Epinal puis les Vosges. Il est affecté à la trentaine de Claudon dont le chef est le garde forestier du secteur.
Alors, ce 27 août 1944, après la diffusion à deux reprises du message de la BBC, devenu célèbre, "l'Impératrice a des cors aux pieds, je dis deux fois" (message de ralliement des maquisards), il rejoint, en fin de journée, la maison forestière de la Grande Catherine, hameau de Claudon, point de regroupement assigné à sa trentaine. Point à partir duquel les recrues sont acheminées vers le maquis, en vue d'une installation pour 22 h 30.
La première action de combat du maquis consiste en la réception d'un parachutage d'armement, de munitions et de matériel, planifié à 2 h 00 heures le jour suivant, soit quelques heures seulement après l'installation du maquis. Ce parachutage, effectué par deux bombardiers "Halifax" de la Royale Ait Force, sur une aire balisée dans une clairière proche, va permettre l'équipement du maquis.
Roland THOMAS, du fait de sa spécialité professionnelle, est affecté à la confection des repas, sous la conduite de Mr CHEVALIER cuisinier de profession, prestation nécessaire aux membres du maquis, qui ne peuvent se satisfaire, perpétuellement, de casse-croûtes.
Si, à la mobilisation du maquis les effectifs étaient d'environ 200 recrues, ceux-ci au fil des jours s'étofferont pour atteindre, très exactement, 367 membres.
Dès le 29 août au matin, après la distribution des armements et équipements, les séances d'instruction militaire peuvent commencer. En effet, la grande majorité des recrues, n'ayant pas encore souscrit au service militaire, il devient primordial de faire, au plus vite, de ces jeunes gens, y compris Roland THOMAS, des soldats aptes aux futurs combats. Alors, la vie du maquis s'organise, presque exclusivement, autour de la formation des futurs combattants : séances de formation militaire théorique, séances de familiarisation au maniement et à l'emploi des armes (démontage et remontage, exercices de tirs réels) et enfin des exercices de combat pratique sur le terrain.
Mais, le 3 septembre 1944, deux membres du maquis, en liaison extérieure, sont arrêtés lors d'un contrôle allemand à Charmois l'Orgueilleux. Un des agents de liaison étant un des chefs du maquis, les consignes prévoient, alors, l'évacuation de la structure sous 48 heures. Cependant, le commandant du maquis, contraint par le regroupement de tous ses effectifs, dispersés préalablement pour des convenances opérationnelles et de sécurité, ne peut fixer l'évacuation que dans la nuit du 6 septembre.
Simultanément, un commando britannique du 2ème SAS, stationné à Thomas, hameau de Claudon, sollicite l'assistance du maquis en vue de la réception la nuit suivante d'un parachutage d'hommes, de véhicules, de munitions et matériel. Le chef du maquis, n'osant refuser cette aide, décide alors le report de l'évacuation du maquis au lendemain…
Or, à l'aube du 7 septembre 1944, les sentinelles constatent, contre toute attente, leur encerclement par un fort détachement allemand.
Alors et selon les témoignages, les maquisards, faisant face, combattent vaillamment et infligent aux assaillants de telles pertes que ceux-ci, mesurant le danger, recherchent manifestement une alternative à l'affrontement direct. C'est alors que, vers 10h30, un message écrit et signé de la main de l'ancien haut cadre du maquis, capturé par la Gestapo 4 jours plus tôt, est remis par porteur au commandant du maquis. Ce message décrit l'encerclement du dispositif et précise des menaces de représailles sur 400 otages des deux villages voisins de Vioménil et de Grandrupt. Il stipule, en outre, que les maquisards seront traités en prisonniers de guerre et dispose d'une trêve de 2 heures.
Le chef du maquis doit choisir, certes, avec les conseils éclairés de ses adjoints, la solution estimée, en l'instant, la moins dommageable : Doit-il, comme le suggère le message se rendre, afin d'éviter des représailles sur des populations innocentes ou suivre son intuition de soldat lui dictant de rejeter les recommandations du message et poursuivre le combat ?
Finalement, se ralliant aux ultimes conseils de son adjoint direct et malgré sa conviction profonde, il décide la reddition. Choix cornélien fait incontestablement par crainte de représailles envers les otages après avoir obtenu de l'officier général allemand la promesse que ses hommes seraient traités en prisonniers de guerre.
Promesse qui ne sera pas tenue et décision prise, qui sera contestée par la suite…
Alors, en combattants dignes et responsables, les maquisards utilisent le délai imparti à la destruction de tous les documents compromettants et à neutraliser leur armement.
A partir de 12 heures 30, ce 7 septembre 1944, ce sont 223 maquisards, avec parmi eux Roland THOMAS, qui sortent du bois et s'alignent, sous la pluie et face aux mitrailleuses allemandes, dans la prairie séparant le village de Grandrupt et la forêt toute proche.
Les SAS britanniques, quant à eux, réussiront, par un assaut déterminé, à forcer le barrage allemand et poursuivront leur mission.
Les autres maquisards, soit environ 140 hommes, parviendront à s'exfiltrer du bouclage ennemi.
En fin d'après-midi, un premier groupe de prisonniers est convoyé à la Vierge à Epinal, tandis que le reste le sera le lendemain. Trois jours plus tard, ils seront acheminés à Schirmeck puis ce sera, "nach Deutchland", vers le camp de regroupement de Gaggenau.
Début octobre, le groupe des maquisards de Grandrupt est scindé en deux parties dont la plus importante, comprenant Roland THOMAS, est regroupée avec des déportés provenant de Senonnes, Charmes et des Italiens. Ce groupe de 1200 personnes atteindra le camp de concentration de Dachau le 9 octobre. C’est l’enfer concentrationnaire qui débute pour eux…
En tant que résistants, les maquisards de Grandrupt sont classés, selon la terminologie nazie, "NN " (" Nacht und Nebel", signifiant nuit et brouillard). Ces déportés "NN", considérés comme des terroristes, doivent, selon la doctrine nazie, disparaitre sans laisser de trace, dans « la nuit et le brouillard » …
A l'arrivée au camp, le convoi est rassemblé sur la grande place du camp en vue d'un premier appel. Après 3 heures d'attente, les déportés reçoivent l'ordre de se déshabiller totalement. Puis, après avoir été badigeonné au grésil, en vue d'une désinfection, c'est une douche froide qui les attend. Ils revêtissent ensuite des habits civils hétéroclites avec le sigle "NN" peint dans le dos. Ensuite, toujours selon la logique doctrinaire de déshumanisation nazie, chaque déporté est enregistré puis se voit attribué un matricule et deux insignes, en tissus, destinés à être cousus sur les fameuses tenues rayées qu'ils recevront deux jours plus tard. Ces insignes en tissus rouge, en forme de tringle isocèle pointe en bas et portant la lettres "F", sont la marque distinctive du détenu définissant, en quelque sorte, son statut, sa condition ; en l'occurrence, ici, résistant français. Roland THOMAS est désormais identifié « der nummer: 114693", Matricule qu’il devra réciter en allemand, sous peine de « Schlague », à chaque appel.
Roland est affecté au bloc 25 et doit cohabiter avec 1700 autres déportés ! Leur nombre étant 5 à 6 fois plus important que la capacité prévue, le nouvel arrivant, doit dormir à même le sol. Les conditions d'hygiène sont déplorables et la nourriture pratiquement inexistante (substitut de café au lever le matin vers 5 h et une soupe froide le soir vers 20h…). La faim, le froid, l’épuisement induit du travail forcé et les coups sont le quotidien du déporté.
Roland THOMAS est d'abord employé dans un commando près de Munich en vue de déblayer les décombres de la gare, bombardée par l'aviation alliée. Puis, il est affecté au commando de Mühldorf, commando pourvoyant de la main-d'œuvre en vue de la construction d'un bunker devant abriter une usine destinée à assembler le premier avion à réaction allemand : le Messerschmitt 262.
Le chantier est à 4 kilomètres du camp, distance que les déportés font à pied. Le travail y est ininterrompu et se déroule à une cadence infernale. Deux équipes de douze heures de travail se relayent ainsi, alternant les rotations par quinzaine. Roland est, dans un premier temps, affecté à l'alimentation des bétonnières (travail épuisant par le rythme imposé) puis à l'assemblage d'une armature métallique en vue de renforcer la construction du bunker et enfin il œuvre comme aiguilleur. Notre ami pense qu'il doit sa survie au fait qu'il a, successivement et alternativement, occupé ces trois postes de travail dont chacun usait les organismes des exécutants avec des séquelles différentes.
Le 26 avril 1945, les nazis, informés de l'approche des troupes alliées, reçoivent l'ordre de préparer le départ vers d'autres lieux. Alors que des déportés sont évacués en train, Roland est transféré avec 43 camarades français vers un autre camp plus proche du chantier, le Waldlager situé dans une forêt.
Le 3 mai 1945, c’est l’heure de la libération : les Américains arrivent et libèrent le groupe des 44. Les gardes, pris de cours, ne seront pas en mesure, fort heureusement, de mettre en œuvre l'ultime mesure "NN"…
Devant les difficultés rencontrées dans le rapatriement des déportés, (rapatriement avec ses deux corollaires contrôle et assistance sanitaire que les troupes alliées en guerre, n'avaient pas anticipées), le groupe des 44 décide d'assurer, lui-même, son retour vers la France. Un des déportés, pressentant une éventuelle utilisation ultérieure, avait mis en panne un camion du chantier. C'est donc avec ce moyen de transport que le groupe des 44, remonte la Forêt Noire et arrive, après plusieurs étapes, à Kehl le 8 mai 1945. Là, ils sont interceptés par les Américains qui, après une désinfection pour toute formalité, les autorisent à gagner Strasbourg. Roland THOMAS y prend, alors, le train afin de gagner Epinal via Nancy. Après ce périple, il arrive à la forge de Thunimont chez sa tante. Celle-ci fait appel à un commerçant de la Chapelle aux bois qui le rapatrie, en voiture, chez ses parents.
Le 9 mai 1945, il rentre enfin chez lui, très amaigri, certes, les 35 kg de son corps décharné estompant les 75 kg de sa corpulence d'origine, mais survivant…
Après avoir passé deux mois chez ses parents, Roland, ayant retrouvé 15 kg en deux semaines, reprend, certainement prématurément, son travail à la boucherie JEANTROUX de Monthureux-sur-Saône, son ancien employeur.
En effet, après quelque mois de travail, celui-ci, contractant bronchites sur bronchites devenant chroniques, est contraint de cesser le travail afin de se faire soigner plus énergiquement. Après dix-huit mois de soins intensifs Roland reprend le travail dans une boucherie de Dompaire.
Finalement, se rendant compte qu'il lui est impossible d'exercer son métier de boucher, il va, en 1948, occuper un emploi réservé au lycée technique d'Epinal en tant que concierge. Il y restera 15 années avant d’être muté au lycée Lapicque jusqu'à sa retraite en 1982.
Roland THOMAS s’est marié à Monthureux-sur-Saône, le 3 mai 1947, avec une jeune fille de ce bourg, Melle Thérèse DUMAY. De cette union sont nés deux enfants : Marylène et Bernard. Marylène, mariée à Daniel STEINMETZ, lui donnera la joie de choyer deux petits enfants Stéphane et Laurence. Enfin Laurence le comblera avec l'arrivée d'Ethan BERRIH, arrière-petit-fils né en 2007.
Mr et Mme THOMAS ont fait construire une maison avenue de la gare à Monthureux-sur-Saône. Ils venaient y passer les week-ends et les vacances jusqu'à la retraite en 1982, date à partir de laquelle ils s'y sont installés définitivement. Roland a eu le malheur de perdre son épouse en 2014, perte dont il a été très affecté. Depuis, cette date et jusqu'à son hospitalisation du 23 juillet, à la veille de nous quitter, il y vivait seul, mais, toutefois, très entouré de sa famille.
Roland confesse, qu'après sa déportation, il a bien tenté d'oublier toutes ces horreurs, même si, lors de sa vie d'après, celle-ci lui a apporté de grands instants de bonheur. Il avoue qu'après une ultime et seule visite au camp de Dachau en 2006, visite qu’il a réalisée accompagné de quelques camarades résistants-déportés (dont Mr FÄH) et sa petite fille Laurence, il s'est enfin senti comme « libéré ».
Depuis 2001, Roland THOMAS est très impliqué dans le devoir de mémoire. Devoir de mémoire accompli par la transmission du témoignage de son vécu de résistant-déporté et orienté, principalement, vers les plus jeunes générations qui deviendront « des passeurs de mémoire ».
Il est membre impliqué et apprécié, des associations mémorielles suivantes :
- Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles (UNADIF);
- Amicale Lorraine du Camp de Concentration de Dachau ;
- Mémoire du Maquis de Grandrupt-de-Bains, association à laquelle il participe absolument à toutes les manifestations.
Roland THOMAS est également un membre actif du Comité Départemental du Concours National de la Résistance et de la Déportation des Vosges.
Il participe également et régulièrement, à des conférences-débats sur son vécu de résistant-déporté dans des établissements scolaires lorrains.
Il fait, aussi, partie d'associations patriotiques, du monde combattant, locales et nationales, expliquant et justifiant la très nombreuse assistance et les 25 drapeaux, ayant tenus à accompagner Roland THOMAS lors de son ultime voyage.
Monsieur Roland THOMAS est, dans l'ordre de préséance :
- Officier de la Légion d’Honneur ;
- Titulaire de la Médaille Militaire avec attribution de la Croix de Guerre 39/45 avec palme ;
- Médaille de la Résistance Française ;
- De la Médaille des Blessés ;
- De la Croix du Combattant volontaire avec agrafe "39/45 » ;
- De la Croix du Combattant volontaire de la Résistance ;
- De la Croix du Combattant ;
- De la Médaille de la Déportation pour faits de Résistance ;
- Du titre de Reconnaissance de la Nation.
Pour être complet, il convient d'ajouter que Roland THOMAS, a reçu du ministre de l’Éducation nationale les insignes de Chevalier des Palmes Académiques, en remerciement de ses longs services envers l'éducation nationale.
Enfin, anecdote très exceptionnelle, Mr THOMAS, alors chevalier de la Légion d'Honneur, a eu la joie et surtout l'immense honneur de remettre à son père Amé THOMAS (combattant très décoré de la guerre de 1914-1918), les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur. Cette cérémonie s’est déroulée devant le monument aux morts de la Chapelle aux bois le 11 novembre 1979.
C’est ainsi que s’achève le récit du long, certes, mais très exceptionnel parcours de Roland THOMAS.
Pierre OLIVIER
Secrétaire de la 1724ème section de la Haute Vallée de la Saône et de Bains les Bains.
Communication de l'auteur:
Si vous êtes intéressés par un article retraçant l'Epopée du maquis de Grandrupt-de-Bains et dont Mr THOMAS était le dernier survivant, vous pouvez le consulter sur le site de l'Association de Développement du Pays des 3 Provinces, à l'aide du lien suivant permettant l'accès à cette page Web:
https://www.adp3p.fr/epopee-du-maquis-de-grandrupt-de-bains
Pierre OLIVIER
Membre de l'Association Mémoire du Maquis de Granrupt-de-Bains.
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